RAPPORT ENVOYÉ AU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR pour la nouvelle enquête publique Calcipac

Publié le par ADVG - Association de Défense de la Vallée du Gambon

POURQUOI  IL FAUT REFUSER CES DÉCHETS :

Après les épandages de Calcichap, de Calciton, voilà le dernier venu Calcipac, tous issus des industries papetières et livrés et épandus dans nos champs gratuitement, puisque non homologués pour la vente
Pour convaincre les accepteurs  de ces déchets industriels (agriculteurs et collectivités), des "analyses maisons"  avec une "com" impeccable sont produites 
Si, pour la vente, la présence de substances toxiques les recalent pourquoi, gratuitement, elles viendraient à disparaitre ?
Ces substances toxiques sont dénoncées par l'ANSES, (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) https://www.anses.fr/fr/system/files/DPRmf1060003.pdf
Pourquoi, les collectivités locales, soucieuses de l'environnement, ne font-elles pas appel à cette agence pour s'assurer de l'innocuité de ces déchets, plutôt que de croire à leur simulacre d'analyses faites pour  rassurer et pour  accepter  ?
Ailleurs, ils doivent payer 250 euros la tonne pour s'en débarrasser , mais ils  savent que DANS L'EURE ON PREND TOUT
N'oublions pas l'effet de cumul dans les terres de notre alimentation et dans nos nappes phréatiques

COMMUNIQUE DE 3 ASSOCIATIONS SUR LES DECHETS CALCI...  EPANDUS DANS NOS CHAMPS
L'enquête publique sur la demande de la papeterie Europac de Saint Etienne du Rouvray pour l'extension de son plan d'épandage de boue Calcipac sur des parcelles agricoles du département de l'Eure se termine ce mardi 20 février 2018 à midi. 
Comme d'habitude les commissaires enquêteurs ont dû s'ennuyer pendant les 13 permanences de 3 heures qu'ils ont assurées, car tout le monde pense qu'il ne sert à rien d'y déposer ses observations. Comme d'habitude peu de conseils municipaux des communes concernées auront délibéré  et par défaut leur avis sera considéré comme favorable. Comme pour l'enquête sur l'épandage du Calciton de SCA Tissue en 2016 le choix des permanences de la commission d'enquête n'est pas pertinent,à titre d'exemples : la commune de Vexin sur Epte, alors que cette commune est très impactée, n'aborde même pas ces dossiers en réunion de conseil municipal; celle des Andelys est toujours évitée, la raison en est peut-être que sa municipalité est poussée par nos associations de défense de l'environnement à prendre clairement position.
La décision finale sera prise par la préfète de Seine-Maritime,département où se situe la papeterie mais où aucun épandage n'aura lieu. Ce département ne semble plus vouloir épandre aucun de ses déchets sur ses terres et en fait «profiter» l'Eure qui est déjà concerné par une grosse partie des boues de la région parisienne. 
Nous pourrions nous féliciter d'enrichir nos terres avec des amendements gratuits, le problème est qu'ils sont considérés comme des déchets puisque leurs producteurs n'arrivent pas à les faire homologuer comme produits et ainsi à les rendre vendables. La lecture de l'avis défavorable de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire à la mise sur le marché du Calcichap de la papeterie UPM de la Chapelle Darblay, produit très proche du Calcipac d'Europac, devrait nous mettre sur la voix de la raison (https://www.anses.fr/fr/system/files/DPRmf1060003.pdf)  
Nous regrettons que la multiplicité des épandages, dont l'effet «cocktail» n'est jamais étudié, échappe ainsi à un véritable débat public.


La Sauvegarde de l'Environnement, de Saint Pierre la Garenne,
L'Association de Défense de la Vallée du Gambon, des Andelys.
Les Nu-pieds se Chaussent, de Courcelles sur Seine

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