URGENT! L'enquête publique de Lafarge se termine le 22 juin 2018

http://www.eure.gouv.fr/content/download/26572/177493/file/avis%20d'enquête.pdf

Communiqué de l'ADVG
L'enquête publique sur l'extension de la carrière de Muids- Daubeuf près Vatteville
se termine dans une semaine dans l'indifférence.
Pourtant, nous sommes en train d'épuiser cette ressource naturelle qui est un bien
public.
Nous gaspillons effrénément les granulats dans la réalisation de grands projets
inutiles, les opérations de démolition-reconstruction où le recyclage n'est que dans la
vitrine, et l'utilisation massive pour nos logements du béton pourtant beaucoup plus
polluant, plus cher, moins durable et beaucoup moins confortable que l'argile.
Cela ne profite réellement qu'aux majors du BTP et de la finance avec des
conséquences environnementales immenses, comme la disparition des plages alors
que nous entamons la ressource en mer.
Les carriers bénéficient du soutien de l'administration, de la passivité des écologistes
qui les assistent dans les réaménagements « mieux après qu'avant », des élus qui les
acceptent comme mécènes, de la population insouciante et des riverains résignés.
Lafarge nous a refusé une réunion publique qui aurait permise d'éclairer les enjeux et
de permettre aux riverains, en particulier les habitants de Daubeuf Près Vatteville
qui vont se retrouver aux premières loges, d'évaluer les nuisances qu'ils vont subir
pendant les 15 années d'exploitation.
Nous aurions aussi pu les interroger sur l'abandon non expliqué de l'utilisation
massive du Calciton comme substrat miracle dans le reboisement.
Lafarge a l'habitude de faire ses profits dans une gestion occulte et sans aucun
scrupule de son business. Il est inquiétant que les autorités publiques ne lui imposent
aucune limite, ici aussi.
L'Association de Défense de la Vallée du Gambon vous encourage à participer à ces
enquêtes publiques, dont de nombreuses en ce moment concernent les carrières,
même si leurs organisations et leurs conclusions semblent faites pour nous en
dissuader, car elles conditionnent notre avenir.